Titre:
Les Ritals
Auteur:
François Cavanna
Année
de première publication:
1978
Domaine:
Biographie
Cote:
B CAV
Localisation:
Magasin 3
Utilisation:
Prêt Normal
Histoire du livre:
Ce livre autobiographique retrace les années de jeunesse de
Cavanna, de l'âge de 6 à 16 ans, entre les deux Guerres à Nogent
sur Marne, dans le quartier où vivent les italiens car son père est
italien.
Ce que j'ai aimé
dans ce livre:
J'ai aimé la formidable tendresse que Cavanna pose sur les choses
et les personnes de cette époque. Il dresse notamment le portrait de
son père, maçon italien illettré, qui est très émouvant car
écrit avec amour. J'ai retrouvé dans ce portrait mon grand-père
italien et maçon comme le père de Cavanna. J'ai aimé retrouvé les
gros mots en italien et les manies des maçons. C'est comme si
j'avais pris une bouffée de nostalgie mais pas de nostalgie triste.
J'ai aimé la description de la vie de petit garçon et d'adolescent
dans l'entre deux guerres. Les petits plaisirs, l'école, les filles,
les copains, les particularités des familles italiennes, la
formidable vie qui émanait de ces quartiers. J'ai aimé la lucidité
de Cavanna, notamment quand il parle de sa mère mais aussi la
lucidité sur ces années acquises avec le recul de l'âge. J'ai
adoré le ton de Cavanna, sa langue qui oscille entre le gamin de six
ans faussement naïf et l'adolescent qui devient un homme. J'ai aimé
les aventures qui arrivent à ce garçon. Je me suis retrouvé dans
Cavanna et ses passions et lubies. J'ai aimé la description des
familles italiennes. J'ai adoré quand Cavanna écrit comme son père
parle, avec l'accent. J'ai adoré prendre un petit cours d'histoire
avec l'auteur. En deux mots, j'ai adoré la tendresse et la lucidité
qui se dégage de cette tranche de vie.
Ce que je n'ai pas
aimé dans le livre:
Rien, y a rien à jeter dans ce livre!
Livres auxquels
celui-là m'a fait penser:
Les romans où John Fante parle de son enfance; tout comme les
textes où Jack London et Jack Kerouac parlent de leur enfance. Les
chansons de Renaud.
Une phrase du
livre:
« Le maçon jure porco Dio, traîne la Madonna dans la merde
et engueule le manoeuvre. »